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Dans un monde où l’humain tend à s’éloigner de ce qu’il est par nature (il tend à être sans contact comme le titre éponyme d’un essai de Marc Dugain), il convient de créer de la convivialité dans nos villes.
J’ai passé mon enfance et adolescence dans une commune aisée de Grenoble Alpes Métropole. Il y avait un PAJ (Point Accueil Jeunes). J’y allais en fin d’après-midi après l’école. Une bénévole du centre de loisirs de la ville venait environ deux heures par jour. Merci encore à elle de m’avoir appris à jouer au baby-foot et au billard.
Dans ce lieu, nous étions des enfants et préadolescents à jouer (avec ou sans l’animatrice) à des jeux de société, aux fléchettes, au billard ou au baby-foot.
Je souhaite que cela s’étende à tous les âges de la vie (je suis millenial) et dans un nombre foisonnant de communes voire de quartiers. Depuis mon adolescence, j’ai déménagé en Île-de-France où je réside toujours. Je me suis installé dans une commune de Marne-et-Gondoire au début de la décennie deux mille vingt. Je pensais que ce serait une bonne affaire mais quand j’ai commencé à chercher à me lier aux personnes déjà résidantes depuis plus longtemps, j’ai constaté que les possibilités d’activités culturelles et sportives pour mon âge étaient bien plus limitées que quand j’étais dans Paris (ou même dans des plus petites métropoles comme Amiens ou Poitiers).
Je souhaite en conséquence qu’au moins une commune de Marne-et-Gondoire soit dôtée d’un Point Accueil Convivialité. Pour le faire fonctionner, il convient de former et recruter un.e animateur/animatrice qui sache surveiller les lieux, faire un minimum de tâches administratives, et encadrer tout type de personnes :
_pré-adolescent.e.s
_adolescent.e.s
_adultes
_personnes valides
_personnes en situation de handicap (j’en suis une et un handicap ne signifie pas forcément invalidité ou incapacité : Greta Thunberg, Bill Gates, Elon Musk, Glenn Gould et Einstein ont la même singularité que moi : merci à eux d’avoir permis la défense de l’environnement, les télécommunications, les transports, la conquête spatiale, la musique et la science.).
Je souhaiterais par ces lieux et communautés :
_qu’il y ait au moins un événement par an pour les habitant.e.s de la commune/du quartier (comme un apéritif dînatoire autour d’une lecture, une partie de speed-ball)
_je m’intéresse beaucoup au speed-ball depuis quelques années (sport de raquettes d’origine égyptienne avec une balle tournant autour d’un mât), je souhaite par ces lieux que les adhérent.e.s fassent une petite partie (tant pour se défouler après leur journée que développer leur endurance, concentration, coordination)
_partager des idées de développements et de projets pour la commune et ses environs : j’ai par exemple fait quatre années d’improvisation théâtrale et depuis que je suis ici j’ai eu beau chercher des troupes/ligues, je qualifie ce milieu de « désert d’impro ». Ces partages me permettraient d’essayer de convaincre des personnes pour monter un atelier d’improvisation pour débutant.e.s.
_permettre voire améliorer l’intégration de personnes nouvellement installées et/ou en situation d’isolement social (maladie/handicap, déménagement, deuil/rupture…)
Chaque adhérent.e paierait une cotisation annuelle lui permettant de venir tous les soirs et un week-end par mois (davantage si succès et qu’il y aurait davantage de personnel).
Alors, convaincu.e ?
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